
La rupture de la coiffe peut être soit traumatique, soit dégénérative au terme de nombreuses années de conflit mais peut aussi se révéler par une chute banale.
La douleur est là encore le maître symptôme. Il s’agit d’une douleur diurne et nocturne, il existe souvent une diminution des mobilités actives et une diminution de la force musculaire.
La radiographie va montrer le plus souvent un acromion agressif, elle devra être complétée par un bilan morphologique de la coiffe qui peut être une échographie pour confirmer le diagnostic mais c’est l’IRM (ou l’arthro-scanner) qui permettra réellement de juger de la réparabilité de la lésion
Il sera privilégié chez le patient de plus de 65 ans. Il comportera la mise au repos de l’épaule si les douleurs sont majeures, un traitement antalgique et anti-inflammatoire est instauré de principe. Si l’épaule est hyper algique une infiltration au mieux radio guidée sera réalisée afin de permettre la rééducation en décoaptation qui a pour but de renforcer les muscles abaisseurs de la tête humérale de façon à recentrer celle-ci et à faciliter la mobilisation de l’épaule.
Chez les sujets en activité professionnel, et ou en cas d’échec du traitement médical, la chirurgie sera privilégiée. L’intervention consistera en une réparation de la lésion tendineuse par suture du tendon sur le tubercule majeur associée à une acromioplastie si l’imagerie a montré la réparabilité de la lésion. Dans le cas contraire, une acromioplastie avec section du biceps sera réalisée.