Il s’agit de l’interruption de la vascularisation (l’irrigation artérielle) d’une partie ou de la totalité de la tête fémorale qui va entraîner à terme la mort de l’os et son effondrement : la conséquence étant une perte de sphéricité de la tête fémorale. Il existe des nécroses sans cause directe et d’autres secondaires : fractures, alcool ou médicaments, troubles du métabolisme, accidents de plongée…
Les symptômes surviennent souvent chez des patients jeunes. La nécrose de hanche provoque une douleur brutale qui se prolonge et peut s’aggraver jusqu’à la boiterie et la réduction du périmètre de marche. Elle est parfois bilatérale.
L’examen est sans particularité par rapport à la coxarthrose.
Le bilan radiographique est parfois normal dans les formes débutantes et dans ce cas, c’est l’IRM qui permettra de le confirmer. Ces examens permettront, outre de confirmer le diagnostic, de définir le stade évolutif et l’étendue de la nécrose, qui sont des éléments de pronostic importants.
On aura les mêmes préconisations que pour la coxarthrose. Ces traitements pourront suffire pendant des délais variables allant de plusieurs mois à plusieurs années. En cas d’inefficacité du traitement médical et en présence d’un retentissement fonctionnel important, un traitement chirurgical peut être proposé.
Certains traitements conservateurs et peu invasifs peuvent être proposés (forage, ostéotomie, …) mais bien souvent seule une prothèse totale de hanche réglera définitivement le problème.