En savoir plus sur le Dr PAUMIER :
- Première rencontre avec le Dr Paumier
- Curriculum vitæ
- Prise en charge des lésions méniscales : l'arthroscopie du genou
- Prise en charge des ruptures du ligament croisé anterieur
- Prise en charge de la tendinite non rompue de coiffe ou du conflit sous-acromial de l'épaule
- Prise en charge de la rupture de tendon au niveau de l'épaule (rupture de la coiffe des rotateurs
- Prise en charge de l'arthrose du genou
- Informations pratiques
Le Docteur Stéphane PAUMIER a débuté ses études de médecine à la faculté de de médecine de Caen en 1988. Il a été nommé en 1995 interne de spécialité des Hôpitaux de Nantes en chirurgie orthopédique et traumatologique. Il a reçu le titre de Docteur en médecine le 5 octobre 2000 et a poursuivi sa formation en tant que chef de clinique-assistant des Hôpitaux, dans le service du Professeur Letenneur au CHU de Nantes, pendant 3 ans.
Son apprentissage de la chirurgie au sein de grandes écoles « du genou », auprès du Professeur Vielpeau à Caen, puis du Professeur Letenneur à Nantes, lui a permis d’acquérir une formation spécifique d’excellence dans la chirurgie du genou : genou du sportif, chirurgie ligamentaire et méniscale, chirurgie de l’arthrose et chirurgie prothétique.
Installé depuis janvier 2004 à la Polyclinique de l’Atlantique, il a contribué au développement de la chirurgie arthroscopique du genou avec la volonté d’y introduire les dernières innovations technologiques.
Dans cette optique de chirurgie non invasive, s’inscrit son activité de chirurgie arthroscopique de l’épaule : chirurgie de la coiffe des rotateurs, instabilité d’épaule, conflit sous-acromial. Ce développement de la chirurgie arthroscopique s’est appuyé sur une équipe de chirurgiens expérimentés et un plateau technique utilisant la dernière génération d’équipement arthroscopique.
Il s’est encadré d’une équipe de médecins et de kinésithérapeutes du sport pour proposer aux patients sportifs une prise en charge post-opératoire optimale et une remise sur le terrain dans de bonnes conditions. C’est dans cet objectif, qu’un centre de médecine du sport a vu le jour à la Polyclinique de l’Atlantique.
La Haute Autorité de Santé lui attribue l’accréditation en chirurgie orthopédique et traumatologique en 2009.
Spécialités :
- Chirurgie du genou,
- Chirurgie de l’épaule,
- Chirurgie du sportif,
- Arthroscopie
- Chirurgie prothétique
Titres :
- Ancien interne des hôpitaux de Nantes
- Ancien chef clinique à la faculté
- Ancien assistant des hôpitaux

L’hospitalisation
L’arthroscopie est généralement proposée en « ambulatoire », soit une journée d’hospitalisation. Vous rentrez le matin de votre opération et vous sortez à votre domicile le soir-même une fois la sensibilité des jambes retrouvée, et après avoir uriné normalement (après une rachianesthésie). Vous devez alors être impérativement accompagné pour être autorisé à sortir.
Les suites post-opératoires
L’appui est autorisé d’emblée, en fonction de la douleur bien sûr, sauf dans les cas de suture méniscale, où la reprise d’appui peut-être différée. Cela vous sera bien entendu reprécisé à votre sortie en fonction du geste réalisé.
On préconise l’utilisation de cannes anglaises les premiers jours pour soulager l’appui en fonction des douleurs.
Le repos est relatif durant la première semaine. Il faut éviter les longues marches, les flexions au-delà de l’angle droit (pas de position accroupie). Passé ce délai, la récupération des mobilités se fera sous la forme d’une autorééducation. Dans certains cas bien particulier, il pourra être nécessaire d’effectuer quelques séances de rééducation chez un kinésithérapeute.
Des anticoagulants pourront vous être prescrits en prévention des phlébites pendant quelques jours en fonction de votre âge et de vos antécédents, sur prescription de nos médecins anesthésistes.
Les pansements de protection seront otés au bout de 8 jours. Ils sont hermétiques, ce qui vous permettra de pendre une douche. Les fils tomberont seuls, sans soins particuliers à effectuer, au bout de 2 à 3 semaines. Il arrive parfois que les fils ne se résorbent pas, entrainant alors une réaction inflammatoire autour du fil. Il faut dans ce cas faire enlever le fil par votre médecin traitant qui désinfectera la plaie évitant ainsi tout risque de surinfection.
Le genou peut rester gonfler et sensible le premier mois parfois. Il ne faut pas hésiter en cas de gonflement à mettre des poches de glace.
La reprise sportive n’est envisagée qu’après disparition des douleurs et sur un genou non gonglé, soit rarement avant 4 à 6 semaines après l’opération.
En cas de problème, n’hésitez pas à recontacter la clinique ou mon secrétariat.

Quand et qui opérer ?
L’intervention est indiquée lorsqu’une rupture du ligament croisé antérieur occasionne une instabilité du genou, c’est-à-dire la répétition d’entorses, malgré une rééducation bien conduite.
En effet, dans un certains nombres de cas, une bonne rééducation avec renforcement musculaire du quadriceps et des ischiojambiers, suffit à stabiliser le genou dans la vie quotidienne ou pour des activités physiques peu contraignantes pour le genou (activités en ligne comme le vélo par exemple). Il n’y a donc pas, dans ces conditions, d’opération à envisager.
Il existe également des possibilités de cicatrisation du ligament (cicatrisation en nourrice sur l’autre ligament croisé postérieur). On peut donc avoir eu une rupture du LCA et avoir un genou stable.
Par contre, en cas de récidive d’instabilité ou de pratique sportive plus contraignante comme les sports dits de pivot (football, basketball, rugby …), il faudra discuter une intervention chirurgicale : la ligamentoplastie.
Elle est proposée classiquement dans un délai de 6 semaines à 1 an après le traumatisme responsable de la rupture, sur un genou ayant récupéré sa souplesse, et si possible avant l’aggravation des lésions sur une récidive d’entorse (lésions méniscales ou cartilagineuses).
L’âge ne constitue pas un frein à la décision ou non de reconstruction du ligament croisé antérieur. On opère effectivement plus souvent des patients jeunes. Mais la motivation principale doit tenir compte de la demande sportive du patient et de l’importance de la laxité retrouvée dans votre genou lors de la consultation avec le chirurgien.
Les habitudes et les comportements des individus changent, avec un engouement de plus en plus marqué pour le sport, et avec la volonté de conserver un niveau d’activité élevé et plus longtemps.
Les techniques actuelles, à la fois chirurgicale, d’anesthésie et de prise en charge rééducative, permettent aujourd’hui d’étendre cette chirurgie à l’ensemble de la population.
La technique chirurgicale
Il existe plusieurs techniques de remplacement du LCA. Toutes utilisent des tendons ou greffes provenant de votre genou (les ligaments synthétiques ou artificiels ne sont plus utilisés actuellement). La techniques utilise les tendons des muscles ischiojambiers, muscles de la cuisse qui viennent s’insérer à la face interne du tibia sous le genou. C’est la technique du DIDT, reprenant les initiales des 2 tendons utilisés, le Droit Interne et le Demi-Tendineux. Il est possible parfois de n’utiliser qu’un seul de ces tendons.
Dans certains cas particuliers (chirurgie de reprise de ligaments plastie par exemple), on peut être amené à utiliser une autre greffe. Elle consiste à prendre une partie du tendon rotulien. C’est la technique de Kenneth-Jones ou « KJ ».
Cette intervention est réalisée sous arthroscopie. La greffe ainsi prélevée, est préparée et mise à la place de l’ancien ligament croisé. Elle est fixée au tibia et au fémur à l’aide de vis ou d’agrafes.
Le choix de la technique reste surtout une affaire d’école, les résultats obtenus avec l’une ou l’autre de ces greffes sont parfaitement comparables.
Les suites post-opératoires
Le genou est immobilisé dans une attelle amovible, installée en fin d’intervention. Elle sera utile et obligatoire pour la marche les 3 premières semaines et pourra être otée à partir de ce délai dès obtention d’un bon verrouillage quadricipital.
La durée d’hospitalisation est de 24h.
Vous serez pris en charge par un kinésithérapeute dans le service avant votre départ de la clinique. Le travail en flexion et extension du genou s’effectue avec un appareil appelé arthromoteur ou Kinétec. Ceci permet une mobilisation douce du genou et en respectant la douleur.
Cette rééducation sera poursuivie chez un kinésithérapeute près de chez vous. Il n’est pas nécessaire d’aller dans un centre de rééducation sauf dans des cas bien particuliers. Il faut compter environ 2 à 3 mois de rééducation.
La marche est autorisée avec appui soulagé par ces cannes et avec l’attelle dès le premier jour.
La reprise du travail est possible en général au bout d’un mois pour les professions sédentaires. Comptez entre 2 à 3 mois pour les professions dites physiques.
La reprise sportive est très progressive. Elle est guidée par l’état de votre récupération fonctionnelle et musculaire. Celle-ci sera évaluée par votre chirurgien au cours des consultations post-opératoires, qui vérifiera également l’état de la greffe. On commence par reprendre des sports dits en ligne comme le vélo et la natation vers la sixième semaine, puis la course à pied sur terrain plat à partir du quatrième mois si l’état musculaire le permet. Comptez 8 à 12 mois environ pour une reprise des sports dits de pivot. Un test musculaire (Cybex) et un test de laximétrie (GnRB) pourront alors être réalisés par notre équipe de kiné du sport pour guider cette remise sur le terrain et la reprise de la compétition.
Information sur l’acte chirurgical
Vous allez bénéficier d’une acromioplastie sous arthroscopie.
Cette chirurgie est réalisée dans la majorité des cas en chirurgie ambulatoire, c’est à dire que vous ressortirez le soir même de l’intervention.
Vous ne ressentirez normalement aucune douleur après l’intervention en raison de l’anesthésie du bras qui aura été faite juste avant l’intervention. L’effet de cette anesthésie peut durer jusqu’à 24 heures. C’est donc le lendemain de l’intervention que les douleurs sont le plus souvent ressenties. Il faudra donc prendre les antalgiques de façon systématique dès le soir de l’intervention chez vous, et le lendemain, pour bien anticiper l’arrivée des douleurs au réveil du bras. Une ordonnance vous sera remise par l’anesthésiste le jour de la consultation de préanesthésie, afin de vous procurer les médicaments en pharmacie quelques jours avant votre opération.
Les petites incisions sur votre épaule seront refermées par des fils résorbables et recouvertes par des petits pansements étanches permettant de prendre une douche. Vous pourrez les changer vous-même si ils sont tachés. Ils devront être laissés 8 jours. Les fils seront laissés à l’air et devront tomber en 2 à 3 semaines. Le cas échéant n’hésitez pas à voir votre médecin traitant pour les faire enlever afin d’éviter une réaction inflammatoire sur le fil.
Après l’opération
Votre bras sera immobilisé dans une attelle coude au corps. Cette attelle est amovible et pourra être ôtée pour la toilette et pour vous habiller. Vous pourrez également allonger votre bras plusieurs fois par jour lorsque vous serez au repos, pour favoriser la circulation du sang dans le bras, éviter l’engourdissement et le gonflement des doigts.
La rééducation proprement dite sera réalisée par un kinésithérapeute et commencera une semaine après votre intervention. Une ordonnance vous sera remise pour cela à la sortie de la clinique. Il vous aidera dans la progression et la récupération de la fonction de votre épaule.
Cette attelle devra être conservée une quinzaine de jours. Vous pourrez ensuite commencer à utiliser votre bras, sans douleur importante, en évitant les gestes répétitifs, le port de charges lourdes et la conduite le premier mois.
Une consultation post-opératoire sera prévue à 2 mois de l’opération. Bien entendu, en cas de problème, il ne faut pas hésiter à contacter votre médecin traitant ou mon secrétariat pour éventuellement vous revoir plus tôt.
Information sur l’acte chirurgical
Vous allez bénéficier d’une réparation de coiffe (réparation de tendon) sous arthroscopie.
Cette chirurgie est réalisée dans la majorité des cas en chirurgie ambulatoire, c’est à dire que vous ressortirez le soir même de l’intervention.
Vous ne ressentirez normalement aucune douleur après l’intervention en raison de l’anesthésie du bras qui aura été faite juste avant l’intervention. L’effet de cette anesthésie peut durer jusqu’à 24 heures. C’est donc le lendemain de l’intervention que les douleurs sont le plus souvent ressenties. Il faudra donc prendre les antalgiques de façon systématique dès le soir de l’intervention chez vous, et le lendemain, pour bien anticiper l’arrivée les douleurs au réveil du bras. Une ordonnance vous sera remise par l’anesthésiste le jour de la consultation de préanesthésie, afin de vous procurer les médicaments en pharmacie quelques jours avant votre opération.
Les petites incisions sur votre épaule seront refermées par des fils résorbables et recouvertes par des petits pansements étanches permettant de prendre une douche. Vous pourrez les changer vous-même si ils sont tachés. Ils devront être laissés 8 jours. Les fils seront laissés à l’air et devront tomber en 2 à 3 semaines. Le cas échéant, n’hésitez pas à voir votre médecin traitant pour les faire enlever afin d’éviter une réaction inflammatoire sur le fil.
Après l’opération
Votre bras sera immobilisé dans une attelle coude au corps. Cette attelle est amovible et pourra être ôtée pour la toilette et pour vous habiller. Vous pourrez également allonger votre bras plusieurs fois par jour lorsque vous serez au repos, pour favoriser la circulation du sang dans le bras, éviter l’engourdissement et le gonflement des doigts.
La rééducation proprement dite sera réalisée par un kinésithérapeute et commencera une semaine après votre intervention. Une ordonnance vous sera remise pour cela à la sortie de la clinique. Il vous aidera dans la progression et la récupération de la fonction de votre épaule.
Cette attelle devra être conservée 3 semaines. Vous pourrez ensuite commencer à utiliser votre bras, sans douleur importante, en évitant les gestes répétitifs, le port de charges lourdes et la conduite jusqu’à la consultation.
Une consultation post-opératoire sera prévue à 2 mois de l’opération. Bien entendu, en cas de problème, il ne faut pas hésiter à contacter votre médecin traitant ou mon secrétariat pour éventuellement vous revoir plus tôt.
Le genou est une articulation constituée par l’extrémité inférieure du fémur (les condyles), l’extrémité supérieure du tibia (les plateaux tibiaux) et la rotule. Les surfaces osseuses sont recouvertes de cartilage.
Nous avons un capital de cartilage qui ne se renouvelle pas. Son usure, par frottement mécanique ou par traumatisme (rupture des ligaments croisés, fracture articulaire, dégradation des ménisques), va favoriser l’apparition de l’arthrose (usure du cartilage ou chondropathie) qui, au niveau du genou, s’appelle la gonarthrose.
Quels sont les symptômes de la gonarthrose ?
Le signe principal est la douleur (à la marche, dans les escaliers, pour se relever d’une position assise… Cette douleur limite les capacités fonctionnelles (c’est à dire vous oblige à limiter vos activités ou votre périmètre de marche).
Rapidement peut s’installer une raideur (difficulté à plier ou à étendre votre genou).
Le genou peut se déformer (jambe arquée ou genuvarum ou au contraire genuvalgum)
Souvent l’articulation gonfle (épanchement de synovie) en particulier à l’effort.
La douleur augmentant, votre activité se réduit, ce qui occasionne une fonte musculaire (amyotrophie) souvent visible par comparaison avec l ‘autre membre.
Quels sont les examens nécessaires pour affirmer l’arthrose de genou ?
Une simple radiographie comprenant plusieurs incidences permet d’affirmer l’existence d’une arthrose de genou.
Les autres examens, en particulier l’IRM, sont inutiles dans l’exploration de l’arthrose. Ils constituent une dépense superflue et ne doivent être prescrits qu’après une étude radiographique simple, dans le but le plus souvent d’aider à la décision chirurgicale (choix entre une prothèse totale et une prothèse partielle, vérification de l’état des ligament ou du cartilage).
De même, le scanner n’a d’intérêt que dans des cas très particuliers, en cas de malformation par exemple.
Enfin, bien entendu, l’examen clinique par le chirurgien est essentiel afin de prendre la décision chirurgicale éventuelle et choisir le type de prothèse qui convient.
Quel est le principe du remplacement prothétique du genou ?
Une prothèse de genou a pour but de restaurer la surface articulaire qui a été détruite par l’arthrose.
La science ne permet pas de faire repousser le cartilage ou de le remplacer par une substance équivalente (sauf pour des petites pertes de substance localisées ce qui n’est pas le cas de l’arthrose).
La solution est donc de « resurfacer » le genou avec une prothèse qui a la même forme que le genou naturel.
Il n’est pas question de « couper l’os » mais au contraire d’enlever une fine couche osseuse emportant le cartilage usé en conservant le maximum de tissu naturel du patient.
Il existe des prothèses dites totales ou tricompartimentales (remplaçant toutes les surfaces de frottement du genou), et des prothèses dites partielles ou unicompartimentales (remplaçant une seule surface).
Le principe est toujours de fixer dans le fémur un composant qui est en général dans un alliage de Chrome et de Cobalt. Dans le tibia, est fixé un composant soit en titane, soit en chrome et cobalt. Entre les deux, se trouve un composant en polyéthylène (matière plastique résistante un peu comme le téflon) qui joue un peu le rôle de ménisque ou de patin entre les 2 pièces métalliques.
Dans certains cas, un composant en polyéthylène resurface la rotule.
Le chirurgien va ainsi reconstruire les extrémités usées le plus fidèlement possible, en conservant le maximum de tissus naturels du genou.
Quels sont les résultats que l’on peut attendre d’une prothèse de genou ?
Le bénéfice le plus important est la disparition ou l’amélioration de la douleur, ce qui va contribuer à retrouver vos capacités de marche et de gestes de la vie courante (escaliers, se relever d’un siège, reprendre vos activités physiques voire sportives modérées comme le vélo, la natation, la randonnée, le golf …)
Une autre conséquence de la pose de la prothèse sera de redonner un axe satisfaisant à votre jambe qui a été le plus souvent déviée par l’arthrose. Le chirurgien va ainsi redonner un fonctionnement plus harmonieux à vos ligaments latéraux vous donnant une sensation de stabilité et de sécurité avec votre nouveau genou.
La mobilité de votre genou opéré est dépendante de votre mobilité préopératoire (plus votre genou a été enraidi par l’arthrose plus il sera difficile d’améliorer cette mobilité).
Le résultat sur la mobilité est également fortement dépendant de la qualité de la rééducation post-opératoire.
Comment se déroule l’intervention?
Vous entrerez la veille de l’intervention (sauf cas particuliers) afin de vérifier que nous disposons de tous les documents nécessaires à votre opération pour que celle-ci se déroule en toute sécurité. Ceci permettra également de préparer la région à opérer (dépilation, préparation cutanée afin de réduire les risques infectieux).
Vous prendrez, avant l’intervention une prémédication qui vous permettra d’être transporté sereinement au bloc opératoire.
L’intervention dure environ 1 heure pour les cas habituels. Vous serez allongé confortablement sur le dos, les champs opératoires vous cacheront complètement de l’équipe chirurgicale.
Si l’opération se déroule sous anesthésie locorégionale (rachianesthésie), et que vous ne souhaitez pas entendre, un casque diffusant de la musique atténuera les bruits.
En fin d’intervention, vous serez transporté en salle de soin post-opératoire où vous serez surveillé par une équipe spécialisée.
Votre séjour
Au cours de votre hospitalisation, vous serez pris en charge par l’équipe soignante d’orthopédie.
La rééducation est immédiate. Notre équipe de kinésithérapeutes vous prendra en charge dès le premier jour. Cette rééducation consistera en une mobilisation quotidienne du genou sur un appareil appelé arthromoteur, installé dans votre lit, qui fera plier votre genou sans effort et en fonction de la douleur. Vous marcherez avec l’aide du kinésithérapeute dès le lendemain de l’intervention. L’appui est autorisé d’emblée et soulagé par des béquilles.
La sortie
Dans la grande majorité des cas, un retour à domicile est possible après ce type d’opération. Celui-ci est envisagé entre 5 et 7 jours après l’opération, parfois plus tôt, en fonction bien sûr de vos progrès à la clinique. Ceux-ci seront évalués par votre chirurgien et le kinésithérapeute. Il faut par contre vous organiser et avoir la certitude d’avoir tout les jours un kiné compétent (prenez vos rendez-vous avant votre hospitalisation pour qu’il s’occupe de vous dès la sortie). Il est aussi là pour vous conseiller en vous rappelant les consignes à respecter et les gestes à ne pas faire. Chez vous, il faut être entouré et aidé pour les courses et les tâches ménagères. La conduite automobile est possible au mieux au bout d’un mois en fonction de la récupération de la flexion.
Dans certains cas, un centre de rééducation pourra vous être proposé (si vous vivez seule et/ou en cas problème de santé associé). Ceci sera évalué par votre chirurgien. Cette option doit être prévue dès la consultation préopératoire avec le chirurgien. Le secrétariat du chirurgien transmettra alors la demande au centre de rééducation choisi.
L’opération est elle douloureuse ?
Les opérations du genou ont la réputation d’être douloureuses. Il faut nuancer cela.
Certes la prothèse du genou est plus sensible qu’une prothèse de hanche, qui elle est le plus souvent indolore, mais les progrès de l’anesthésie et la meilleure prise en charge de la douleur, ont rendu les interventions du genou beaucoup mieux tolérées voire indolores dans certains cas.
Un des progrès majeur est l’utilisation d’une anesthésie loco-régionale réalisée par notre équipe d’anesthésistes juste avant l’opération. Celle-ci est faite sous contrôle échographique à la racine de la cuisse au contact du nerf fémoral, nerf qui est responsable de la sensibilité de la face antérieure du genou (bloc crural). Ceci permet un contrôle efficace de la douleur et une meilleure rééducation précoce.
D’autre part, l’équipe soignante adaptera votre traitement journalier afin de contrôler au mieux votre douleur. Une infirmière référente du CLUD (comité de lutte contre la douleur) est spécialement formée pour évaluer les cas difficiles.
Quels sont les risques liés à cette opération ?
Malgré les progrès de la chirurgie et de l’anesthésie, il n’y aura jamais d’opération sans aucun risque. Notre devoir est de vous informer sur les risques, même si ceux ci sont exceptionnels.
Si nous pensons à l’issue de la consultation de chirurgie et de la consultation d’anesthésie, qu’il existe un risque inacceptable, rendant le rapport bénéfice-risque défavorable, nous renoncerons à cette opération.
Dans le cas contraire, vous devez accepter en connaissance de cause les risques inhérents à la pose d’une prothèse de genou, même si ces risques sont exceptionnels et curables.
Les complications possibles liées à l’acte chirurgical sont les suivantes :
– Les problèmes de cicatrisation cutanée : ils sont plus fréquents en cas d’antécédents chirurgicaux sur le genou opéré, de surpoids, de tabagisme et de diabète.
– L’infection : ce risque est faible bien que très médiatisé (moins de 0,5 % des cas dans notre établissement qui assure un suivi longitudinal régulier des infections du site opératoire). L’infection post-opératoire, dite infection nosocomiale, est due à la pénétration de germes sur le site opératoire le plus souvent au décours de l’opération.
Contrairement à une idée reçue, les infections nosocomiales sur prothèse sont beaucoup plus rares qu’au début de l’aventure de la chirurgie articulaire.
En effet, l’utilisation systématique de l’antibioprophylaxie (injection d’antibiotiques juste avant l’intervention), la conception de salles spécialement étudiées pour la chirurgie prothétique (flux laminaire), le matériel à usage unique, la préparation de la peau de l’opéré, le dépistage et le traitement préalable des foyers infectieux préexistants, la réduction du temps opératoire et de la taille des incisions (chirurgie dite mini invasive), ont permis de réduire ce risque mais sans l’annuler.
L’infection sur prothèse reste grave car sa guérison nécessite le plus souvent une nouvelle intervention et un traitement antibiotique pendant plusieurs mois.
– L’hématome : toute opération entraîne un saignement contrôlé. En fin d’intervention, un drain est souvent mis en place permettant d’évacuer le sang les 2 ou 3 premiers jours. Malgré ces précautions, dans de rares cas, un hématome peut se produire.
Il peut se résorber spontanément ou nécessiter une ponction évacuatrice voire parfois une évacuation chirurgicale.
– La phlébite : les opérations sur les membres inférieurs perturbent temporairement la circulation sanguine en particulier le retour du sang veineux. Pour diminuer le risque de phlébite (thrombose veineuse), un traitement anticoagulant préventif vous sera administré quotidiennement.
– Les complications vasculo-nerveuses et l’algoneurodystrophie sont des complications exceptionnelles.
– L’usure : une prothèse de genou a une durée de vie moyenne entre 15 et 20 ans. Une usure ou un descellement de la prothèse peuvent apparaître à plus ou moins long terme. Ils justifient un suivi régulier et peuvent mener à un remplacement de la prothèse.
En résumé : les prothèses de genou sont fiables. Elles s’adressent à des patients ayant des douleurs importantes et non calmées par les médicaments. L’opération reste conséquente et nécessite une rééducation bien conduite avec une participation active des patients. Pratiquée dans un centre très entrainé, les risques sont faibles mais doivent être connus et acceptés.
Il se pose plus de 100000 prothèses de genou par an en France. La prise en charge précoce de l’arthrose de genou et l’amélioration de l’hygiène de vie sont des facteurs importants de conservation de notre capital articulaire.
Tarifs des consultations :
- 1ère Consultation : 65 €
- Consultation de Suivi : 45 €
- Conventionné secteur 2
Délais pour avoir un rendez-vous :
Entre 3 et 4 semaines en moyenne
Le Docteur Stéphane Paumier vous reçoit au sein de la Polyclinique de l’Atlantique, à Nantes
Téléphone secrétariat : 02.40.95.94.26